La relation avec son âme en conscience
Le sens profond de la méditation est une énigme. En pratiquant nous ne faisons pas vraiment quelque chose.
Nous sommes — c’est tout.
Et pourtant nous touchons ainsi à la racine de la vie. Nous faisons l’épreuve de la pureté du réel — une expérience de fraîcheur et d’innocence comme celle que l’on peut éprouver lorsque nous buvons une eau de source claire et fraîche ou quand, par une belle matinée d’été, nous nous baignons dans la mer.
Gagner la pureté
"Quand le disciple est prêt, le maître arrive", entend t-on. Il faudrait plutôt dire : "Quand le disciple veut un maître, il prend le premier venu".
De même, en effet, que l'appétit rend l'objet appétissant, plutôt que l'inverse, de même, le désir-de-maître crée le maître. Nous prenons nos désirs pour des maîtres. Et de même, bien entendu, pour le vrai, le bon, le beau et tutti quanti.
L'Inde n'est décidément pas un pays comme les autres. Sans vouloir l'idéaliser, car ce ne sont pas problèmes qui manquent là-bas, on peut dire de l'Inde que c'est un pays qui sait malgré tout garder ses repères dans un monde où les évolutions technologies et les luttes économiques tournent à la folie furieuse.
Pourquoi arrêter de manger de la viande ?
La croyance au moi est-elle une superstition ? Voilà la question posée par Nietzsche dans ce texte qu'un Bouddhiste ne renierait pas.
Tout apparaît et disparaît dans la conscience. Mais le moi, qui est-il ? Un être inséparable de la conscience ? Ou bien un objet parmi d'autres dans cet espace de la conscience-témoin ?
Ce sont des transformateurs énergétiques de toutes sortes qui par des apports matières et célestes énergétiques peuvent construire comme détruire.
Depuis à présent 18 ans que j’enseigne la méditation, j’ai dirigé nombre de séminaires. Or chaque séminaire est à chaque fois unique tant par l’approche et les sujets que je choisis, que par la rencontre avec les participants qui constituent aujourd’hui la communauté de l’Ecole occidentale de méditation et créent des situations toujours différentes.
L'enseignement, les connaissances sacrées de notre coeur de lumière
Le mot "vacuité", à lui seul, ne nous dit pas encore ce qui est vide, et de quoi. En ce sens, c'est un terme vague qui appelle des précisions, faute de quoi l'employer sera assurément cause de malentendus.
Cela vient de se passer en Autriche. L'école de Dechantskirchen a du renoncer à une séance de yoga mensuelle proposée aux élèves. La mère d'un de ces élèves s'est plainte du caractère religieux du yoga et a ajouté "qu'il ne devrait pas être autorisé, d'après la Bible".
Où cela est-il écrit dans la Bille ? Mystère. Les séances de yoga incriminées étaient pourtant bien innocentes. Simple travail de posture et détente. Cela ne pouvait faire que du bien aux élèves.
assis face au mur
seule reste la présence
sans besoin de moi.
Lung Ta Zen http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/
Dans un précédent billet, j'ai essayé de me demander ce qu'il y aurait à perdre si l'on renonçait aux croyances infondées qui peuplent les traditions spirituelles, pour ne garder que l'expérience brute et des croyances fondées en raison - bref la science et ce qui se rapproche du vraisemblable. Que resterait t-il d'une tradition comme le bouddhisme ou le non-dualisme si je laissais tomber les vies passées et futures, le karman, Dieu et autres arrières-mondes ?