Le 27 janvier 2015, le corps d'un moine bouddhiste a été retrouvé, dans la province de Songinokhairkhan, en Mongolie. L'homme a été découvert assis en position du lotus, comme s'il méditait. Selon le journal The Siberian Times, qui cite le journal Mongolia Morning, des recherches ont établi avec certitude que le corps de cet homme, qui est en parfait état de conservation, est le corps d'un moine du nom de Tsorzh Sanzhzhav, qui vivait il y a deux cents ans de cela.
L'état d'excellente conservation du corps de notre yogi, car c'en est un, serait du au fait qu'il a été recouvert d'une peau, de vache, de cheval ou de chameau, pendant tout ce temps, selon le journal. Il faut bien se raccrocher à l'explication que l'on peut, quand on en a pas d'autre :-)
Pourtant l'état d'incorruptibilité des corps de moines, de religieux, de saints, de yogin, etc. est un phénomène très courant, si l'on peut dire.
Rien qu'en France nous avons deux cas contemporains très connus - bon d'accord ils sont bien tombés dans l'oubli, mais nous les avons - Sainte Thérèse de Lisieux et Bernadette Soubirou.
Le phénomène résiste à l'explication scientifique.
Selon certains scientifiques, dans différents cas de corps incorrompus de saints évoqués, « ce qui est troublant ce n’est pas l’incorruptibilité elle-même car on connaît des facteurs particuliers qui empêchent la décomposition des cadavres. Le problème est que ces corps ont été inhumés dans des conditions qui auraient dû normalement entraîner la putréfaction »
Ainsi, le corps de Thérèse-Marguerite du Sacré-Cœur, religieuse carmélite sainte, morte en 1770, est un vrai mystère pour les scientifiques. Desséché, son corps ne présente aucune putréfaction alors qu'elle est morte d'une gangrène généralisée.
Peut-on lire sur Wikipedia.
Plus près de nous dans le temps, peu de temps avant sa mort le 7 mars 1952, le grand yogi Paramhansa Yogananda avait annoncé que son corps serait observé dans un état d'incorruptibilité. Ce qui a été vérifié, pendant les 15 jours qui ont précédé ses funérailles. Son corps n'avait subi aucun traitement chimique ou autre.
A défaut d'explication scientifique, les spiritualistes disent que les hommes et les femmes qui ont atteint un haut état de conscience spirituelle gagnent l'incorruptibilité de leur corps.
Gagner étant ici une façon de parler, car tous ces saints, appelons les ainsi quelles que soient leurs origines et leurs pratiques spirituelles, se fichent comme de leur premier chaussette de la conservation de leur corps après leur mort.
Mort qui est en général planifiée, surtout en orient. Le yogi s'assoit, il entre en méditation profonde, dans l'état sans souffle, et là, basta, cette fois, au lieu de revenir, il passe à autre chose, il part sous de meilleurs cieux, son travail sur terre étant achevé.
Ce qui semble bien être le cas de notre moine de bouddhiste de Mongolie. Ganhugiyn Purevbata, fondateur de l'Institut Mongol d'Art Bouddhiste et professeur à l'Université bouddhiste d'Oulan-Bator, souligne que "sa main gauche est ouverte et la droite symbolise le sermon du "Sutra du Lotus". C'est un signe prouvant que le lama n'est pas mort, mais dans une méditation très profonde, selon la tradition antique des lamas bouddhistes". Pas mort à la façon de tout le monde s'entend, cette façon qui manque trp souvent de savoir-vivre :-)
Une autre hypothèse quant à l'identité de ce moinne veut qu'il fut le maître du moine bouddhiste lama Dashi-Dorzho Itigilov, né en 1825 et 'mort' en 1927. L'incorruptibilité du corps de ce dernier, qu'il avait annoncé dans son testament (lire sur Wikipedia) a été un vrai problème existentiel pour le matérialisme soviétique. Elle reste une énigme scientifique.