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Deux sortes de méditation

Certains considèrent que l'essentiel est de comprendre que tout est fabrication de l'esprit, que cet esprit est vide, que cette vacuité est félicité, et que cette félicité est conscience. Cette approche met l'accent sur l'idée que "tout est esprit", à l'image d'un rêve. En réalisant ceci, les cauchemars tournent en bon rêves.

La douleur est expansion de conscience

La conscience est comme l'espace : elle n'a pas de fondement. Ce "rien" est le fond de toute expérience, sa "clairière" et sa situation. Mais quand on voit ceci, voit-on pour autant la non-dualité ?

Non, car si nous en restons-là, nous croirons que les choses sont séparées de la conscience, tout comme les corps sont séparés de l'espace dans lequel ils baignent pourtant, au sens où cet espace, quoique infini, n'est pas leur source ni leur âme.

Alors que les choses ne sont pas en la conscience comme des choses dans un sac. Comment donc ? Comme des vagues dans l'océan.

Quand les cours de yoga pullulent

Le yoga, la méditation, en ce moment c'est tendance, comme on dit. Qui dit tendance, dit commerce et beaucoup d'argent à gagner. Alors, nécessairement, les nouvelles disciplines de yoga et de méditation pullulent, très rarement pour le meilleur, la plupart du temps pour le pire.

Je viens de tomber sur une page de Marie Claire nous indiquant l'existence de 6 nouveaux yoga à tester de toute urgence.

Dieu se marche-t-il dessus ?

Somânanda, "félicité de l'union avec la conscience", est l'auteur d'un traité - La Vision de Shiva - dans lequel il exprime un panthéisme radical, sans aucun compromis. La conscience est totalement transcendante, oui, mais totalement immanente, aussi. Tout est également conscience :

"La déité est en Dieu établi en lui-même,
Mais aussi bien dans la terre et autres (éléments)". (Shivadrishti, III, 18a)

Embrasser la dualité

"Non-dualité" signifie que deux choses ne sont pas deux choses.

Il y a donc autant de types de non-dualités différents qu'ils y a de couples de contraires (dvandva). Dire qu'il n'y a pas la personne et le monde ; et dire que le bien et le mal ne sont pas deux, c'est esquisser deux visions différentes, bien qu'elles puissent être réconciliées au sein d'une autre perspective, une autre non-dualité plus vaste.

Mais plus profondément peut-être, il y a plusieurs manières de dire que "deux choses" ne sont pas deux choses.

Un souffle au coeur

« Avant de vous installer dans l’assise droite, exercez-vous à la méthode traditionnelle d’expulser l’air des poumons : vous posez les mains sur les genoux puis, trois ou quatre fois, sans bruit, vous expirer longuement la bouche entr’ouverte et vous inspirez par le nez. » (Zen Occidental).

Conscience du présent

Le dzogchen est la pratique de la conscience du présent (da lta'i shes pa), un lâcher-prise complet dans le présent (da lta'i khregs chod). Si on lit les instructions du grand Dudjom Jigdrel Yéshé Dorjé, on constate qu'il décrit presque toujours la familiarisation avec la conscience libre (rig pa) en ces termes.

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