Les mille et un joyaux
« À chaque jour son miracle. Acceptez les bénédictions, travaillez et créez aujourd’hui vos petites oeuvres d’art. Demain, vous en recevrez des nouvelles. » – Paulo Coelho
Lung Ta Zen http://lungtazen.wordpress.com/
« À chaque jour son miracle. Acceptez les bénédictions, travaillez et créez aujourd’hui vos petites oeuvres d’art. Demain, vous en recevrez des nouvelles. » – Paulo Coelho
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« Lorsqu’il est impossible que la colère naisse en soi, vous ne trouvez aucun ennemi nulle part. Un ennemi extérieur n’existe que s’il y a de la colère à l’intérieur. » Lama Zopa Rinpoché
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« Ubi es, quando tibi ipsi praesens non es ? » : Où êtes-vous, quand vous n’êtes pas présent à vous-même demande Thomas A. Kempis. Je me pose souvent la question me concernant et c’est pour me retrouver où je suis qu’à partir d’aujourd’hui je vais faire une pause dans l’écriture de ce blog.
En fait c’est même une pause définitive je pense pour ce blog ;)
Je retourne méditer dans ma grotte qui est ouverte sur le monde, cela ne m’empêchera pas de surfer et d’aller sur des blogs amis.
« Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peux faire. » Frederic Nietzsche
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Lu sur le blog de Matthieu Ricard
Lu sur Portalmundos
Krishnamurti utilise le mot méditation pour désigner quelque chose d’entièrement différent de la pratique d’un système quelconque ou d’une méthode particulière pour contrôler l’esprit. Lors d’une intervention publique à Bombay en 1971, il parla longuement de la méditation et de ses implications.
Pour se donner le courage de faire ce qui nous rebute mais qui est essentiel, une des méthodes connues et simple, est de se donner une durée limitée, par exemple un quart d’heure, tout en se préservant du temps disponible pour au moins une heure à la suite. Il vaut mieux commencer par faire ce qu’on aime le moins. Le plus agréable, on trouvera toujours le temps de le faire.
C’est notre capacité à vivre l’instant présent comme entier et exaltant qui nous permet de trouver sens (la vie) dans ce que nous faisons. Être entièrement dans ce que nous faisons, comme le dit Thich Nhat Hanh :
« Une mandarine est composée de plusieurs quartiers. Si vous ne savez pas apprécier un seul quartier, vous ne pourrez pas manger une mandarine. En revanche, si vous savez manger un seul de ses quartiers, alors vous pourrez certainement la manger tout entière. »
On peut se demander si l’émiettement de l’humain n’est pas voulu pour un fonctionnement optimum de cette société consumériste. Cela nous pousse à un manque de direction choisie pour nous incliner à suivre passivement l’ensemble.
Mais prendre posture de zazen, et le rassemblement que cela crée en nous, nous amène à nous positionner
En quoi la méditation peut elle nous aider dans la société actuelle ?
Nous sommes dans un monde du consommer rapide, des speed dating aux tags en passant par le rap et les clips et la bouffe mac. Il devient de plus en plus difficile pour nous d’avoir un niveau de concentration soutenu longtemps. Notre esprit est de plus en plus attiré en tout sens, par les publicités, les sons, les images, les vidéo en mouvement, la rapidité des transports, l’urgence perpétuelle dans laquelle nous vivons en ville. Nous sommes de plus en plus morcelés.
Pour finir ce petit tour de la confiance en soi, évidemment il ne faut pas confondre assurance et arrogance, avoir confiance en soi, ce n’est pas avoir la grosse tête ! ;-)
« l’arrogance se distingue de l’assurance rétrospectivement, à partir des résultats de nos actes bénéfiques ou malfaisants pour soi et les autres. »
La pratique de la méditation pour trouver la pacification mentale, aide à retrouver la confiance en soi comme nous l’avons vu. Mais avoir confiance ne veut pas dire que tout va bien, que l’on réussit tout. On reste sujet aux critiques comme avant, mais ce qui change c’est la façon dont ces critiques nous atteignent.
Comme je le suggérais hier, un point important pour concrètement entrer en contact avec cette « nature de Bouddha en nous » est la pratique de la méditation silencieuse.
Hier nous voyions qu’on pouvait utiliser le corps pour essayer de ne pas sombrer dans ce manque de confiance en soi. Cela peut paraître utopique, mais comme je l’écrivais, même si nous ne sommes pas coupable de vivre ce que nous vivons, c’est de notre responsabilité de bouger.
Quand nous abordons le corps comme hier, il est peut être plus facile de trouver des « trucs » concrets à mettre en oeuvre pour renforcer sa confiance en soi. Pourtant il est certain qu’après tout ce que j’ai écrit on peut voir que c’est un processus à mettre en oeuvre pour retrouver la confiance en soi et que ce n’est pas en donnant UN truc qu’on peut changer les choses.
Hier nous parlions du jeu du mental dans le manque de confiance en soi, mais les conditions mentales passent aussi par la condition physique (et réciproquement) alors il ne sert à rien de chercher à retrouver une confiance en soi, si on ne cherche pas une confiance dans son corps. Il n’y a pas à faire de l’haltérophilie mais simplement respecter de bons temps de sommeil, savoir se détendre (en se promenant, écoutant de la musique, en faisant de la relaxation…) et tout cela permet de mieux garder son calme et
Mais la confiance en soi n’est pas une vision idyllique de soi-même, mais au contraire se connaître du mieux possible, mais avec magnanimité comme nous l’avons vu hier.
« La connaissance de soi exige de l’honnêteté et du courage. Cela exige de voir la réalité clairement sans exagération ni déformation »
Nous parlions hier de l’importance de s’ouvrir aux autres, et entre autres au Maître, mais trop s’ouvrir n’est ce pas se mettre en danger ? C’est sûrement mettre en danger l’ego pour accepter de laisser s’épanouir ce que dans le bouddhisme nous considérons que nous avons déjà en nous : la nature de Bouddha. L’éveil n’est pas de trouver quelque chose en plus, mais au contraire de se défaire d’attitudes qui apportent de la souffrance pour révéler cet éveil déjà présent.
Nous avons dit hier qu’il était important de penser la confiance en soi en terme d’ouverture et de relation.
Une bonne confiance de soi est appelée aussi en communication : l’assertivité
Nous avons vu hier le trouble plus profond dont le manque de confiance en soi pouvait être la réponse, mais il n’empêche que c’est une réponse qui « coûte chère » à celui qui se sent obligé de la prendre.