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Conscience

La douleur est expansion de conscience

La conscience est comme l'espace : elle n'a pas de fondement. Ce "rien" est le fond de toute expérience, sa "clairière" et sa situation. Mais quand on voit ceci, voit-on pour autant la non-dualité ?

Non, car si nous en restons-là, nous croirons que les choses sont séparées de la conscience, tout comme les corps sont séparés de l'espace dans lequel ils baignent pourtant, au sens où cet espace, quoique infini, n'est pas leur source ni leur âme.

Alors que les choses ne sont pas en la conscience comme des choses dans un sac. Comment donc ? Comme des vagues dans l'océan.

Dieu se marche-t-il dessus ?

Somânanda, "félicité de l'union avec la conscience", est l'auteur d'un traité - La Vision de Shiva - dans lequel il exprime un panthéisme radical, sans aucun compromis. La conscience est totalement transcendante, oui, mais totalement immanente, aussi. Tout est également conscience :

"La déité est en Dieu établi en lui-même,
Mais aussi bien dans la terre et autres (éléments)". (Shivadrishti, III, 18a)

Conscience du présent

Le dzogchen est la pratique de la conscience du présent (da lta'i shes pa), un lâcher-prise complet dans le présent (da lta'i khregs chod). Si on lit les instructions du grand Dudjom Jigdrel Yéshé Dorjé, on constate qu'il décrit presque toujours la familiarisation avec la conscience libre (rig pa) en ces termes.

Quand connaître une chose, c'est les connaître toutes

D'ordinaire, connaître une chose, ce n'est pas les connaître toutes. Dire que la cuisine japonaise est mauvaise alors que je n'en ai goûté qu'un seul plat est une généralisation abusive. Plus profondément, induire, c'est-à-dire généraliser à partir d'expériences qui sont nécessairement particulières, pose toujours un problème. Car les conclusions de l'induction ne sont jamais de l'ordre de la certitude absolue, mais toujours seulement de l'ordre de la probabilité.

Quand la conscience s'éveille

Toute l'œuvre d'Anthony de Mello (1931-1987), prêtre jésuite indien, qui fit également profession de psychologue et psychothérapeute, est consacrée à la libération intérieure.

Quand la conscience s'éveille se présente comme un recueil d'histoires courtes, de fables ou de paraboles qui, influencées par les spiritualités bouddhiste ou taoïste, tracent les voies d'une sagesse originale et efficace. S'appuyant sur son expérience d'animateur de retraites spirituelles, Anthony de Mello s'adresse ici directement à son lecteur, dans un style vif et familier.

L'Université de Zürich expérimente la méditation à base de champignons hallucinogènes

L'Université de Zürich va conduire une étude en janvier et mars 2015 dont le but est de découvrir si la prise de psilocybine déclenche une expérience mystique. La psilocybine est le principe actif de certains champignons hallucinogènes..

Pour ces expérimentations, deux groupes de dix personnes se rendront prochainement dans un centre de méditation bouddhiste appartenant à la Fondation Felsentor et situé sur les pentes du Rigi, à Lucerne. Les participants seront guidés par Vanja Palmers, président de la Fondation Felsentor et maître zen

Qu'est-ce qui pense ?

La croyance au moi est-elle une superstition ? Voilà la question posée par Nietzsche dans ce texte qu'un Bouddhiste ne renierait pas.

Tout apparaît et disparaît dans la conscience. Mais le moi, qui est-il ? Un être inséparable de la conscience ? Ou bien un objet parmi d'autres dans cet espace de la conscience-témoin ?

A quoi faut-il croire ?

Quand j'essaie de montrer la problématique récurrente de l'idéalisme ("tout dépend de la conscience") et de l'externalisme ("la conscience dépend de tout"), l'on peut à bon droit se demander ce que j'ai derrière la tête. Mais à quoi donc vise mon propos ?

Le souvenir prouve-t-il la permanence de la conscience ?

  A ma connaissance, il n’y a pas eu de riposte bouddhiste à la philosophie de la Reconnaissance (pratyabhijñ?). Toutefois, certains bouddhistes m?dhyamikas, en critiquant la thèse yog?c?ra d’une conscience de soi, formulent des arguments qu’il est intéressant d’adresser – anachroniquement s’entend -, à la Reconnaissance.

L'illusion du moi, version occidentale ?

Daniel Dennett est l'un des plus grand philosophes en philosophie de l'esprit, ce courant né au croisement de la philosophie analytique et des neurosciences.

Selon lui, la conscience est une illusion. Elle n'est que le produit de l'interaction d'un grand nombre de micro-machines dépourvues de conscience. Elle fonctionne comme illusion parce que nous sommes aveugles au changement et parce que nous avons peur de voir les choses en face.

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