La pêche et le poirier
La condition d'un pêcheur malheureux s'aggravait chaque jour, car sa pêche ne cessait depuis des mois d'être très mauvaise. Un soir d'hiver, un moine frappa à sa porte et lui demanda l'hospitalité. Le pêcheur aussitôt lui offrit de partager sa modeste demeure. Il lui donna son lit et sa seule couverture. Il alla couper des branches de pin et fit du feu (selon certaines versions, il brûla ses getas, ou sandales de bois). N'ayant pas de quoi manger, il alla emprunter chez le voisin et fit cuire du riz, qu'il donna au vieux moine. Le lendemain, il vint le saluer pour lui dire adieu.