« La tradition bouddhiste a intégré les riches intuitions morales et métaphysiques qui se sont diversement exprimées et qui sont nées de l’interaction avec des situations historiques et géographiques très variées. Là où il n’a pas été corrompu par les abus institutionnels ou par d’autres choses, le bouddhisme a gardé son intégrité et sa vitalité en raison de ses propres interprétations et exercice spécifiques du samâdhi (l’absorption complète dans la méditation). L’enseignement fondamental de son fondateur a été ainsi offert à des cultures certaines fort primitives, d’autres très sophistiquées ; à des sociétés actives et extraverties tout autant qu’à des sociétés plus statiques et contemplatives. Dans le bouddhisme mahâyâna du Nord, l’expérience de l’éveil une fois le samâdhi transcendé, permet une grande flexibilité d’expression. Derrière cette variété, il y a une unité qui a affirmé le meilleur des différentes cultures, lorsqu’il y a pris racine. La méditation est au bouddhisme ce que la prière est au christianisme. Sans méditation ni prière, une religion n’est que l’un des nombreux systèmes de concepts et de convictions qu’on peut manipuler selon les goûts du moment et les besoins effectifs. » (Rindô Fujimoto rôshi).
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