Une nouvelle étude vient montrer les effets bénéfiques de la méditation. Une étude de plus, qui confirme ce que nous savons tous déjà. Mais cette étude présente l'intérêt de présenter des résultats matérialisés par l'imagerie médicale, et aussi l'intérêt de montrer que les effets de la méditation se poursuivent en dehors des séances de pratiques et que toutes les formes de méditation ne sont pas équivalentes.
Cette étude, qui a été publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience de novembre, a été réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital de l'Université de Boston. Les participants étaient répartis en 3 groupes. Sur une programme de 8 semaines, un groupe a pratiqué la méditation en pleine conscience, un groupe a pratiqué la méditation de la compassion, et un groupe témoin n'a rien pratiqué du tout. 3 semaines avant le début du programme, et 3 semaines après la fin du programme, 12 participants on subi des examens par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) du cerveau. Pendants les examens, les participants devaient visionner une série de 216 images différentes représentant des personnes en situation soit émotionnellement positive, soit négative, soit neutre. Les résultats des examens sont les suivants :
Dans le groupe « méditation en pleine conscience », on observe une diminution de l'activation de l'amygdale droite en réponse à toutes les images, ce qui suggère que la méditation peut améliorer la stabilité émotionnelle et la réponse au stress.
Dans le groupe de méditation de la compassion, l'activité amygdale droite diminue également en réponse à des images positives ou neutres. Mais parmi ceux qui ont déclaré avoir pratiqué la méditation de la compassion le plus fréquemment en plus des sessions de formation, l'activité de l’amygdale droite a tendance à augmenter en réponse à des images négatives, ce qui suggère une certaine forme de souffrance humaine.
Dans le groupe témoin, aucun changement significatif n'a été observé.