Souvent les milieux de la spiritualité ou des médecines parallèles sont accusés de pratiques sectaires. Tel est fréquemment le lot de ceux qui ont une vision "différentes" des choses. Mais différentes de quoi finalement ? On décrit les sectes comme uniformisant les comportements, les façons de penser. Il y a sans doute parfois du vrai. Mais monsieur tout le monde, bien dans sa société de consommation, devrait élargir sa vision des choses et se demander s'il n'existerait pas des sectes qui ont pignon sur rue, et qui, n'étant jamais perçues comme telles, n'en sont pas plus dangereuses pour lui et pour l'humanité.
Dans ce registre, il a un parallèle édifiant à faire. Sous doute avez-vous tous vu de ces reportages sur la Scientologie, par exemple, qui décrivent le comportement de membres comme uniformisé à l'excès, quasi robotisé. Vous avez vu ces grandes propriétés desquelles les membres ne sortent jamais et travaillent dans des situations qui sont parfois décrites comme proche de l'esclavage.
Maintenant que vous vous êtes remis en mémoire ces reportages, regardez celui-ci, sur l'empire Samsung. Regardez les comportements uniformisés des employés, la façon dont il sont recrutés, "formés". Voyez la pensée unique, l'acceptation d'un mode de vie douteux, imposé, fabriqué à coups de gadgets technologies parfaitement inutiles, mais que tous voient comme absolument indispensables. Voyez comment tous se trouvent bien, sans réflexion, sans recul, comme se trouvent bien les membres d'une secte dans leur secte...
Regardez ensuite la société de consommation. Regardez les files d'attentes devant les magasins lors de la sortie d'un nouveau smartphone, d'une nouvelle tablette ou d'un autre nouveau gadget. Observez comment les "clients" ressentent comme absolument indispensable à leur bonheur un appareil très cher et absolument inutile. Les manipulateurs, les laveurs de cerveaux ne sont pas toujours là où on le pense.
Je n'ai pas de smartphone, pas de tablette, je revendique de ne pas regarder la télévision, de ne pas devoir mettre de viande dans mon assiette, de décider moi-même comment je dois faire cuire mes patates, et même de pouvoir les cultiver. Assez de comportements imposés. Je revendique de ne pas être embrigadé dans la secte de la société de consommation à outrance.