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Les dix préceptes de bien

Blog de : lungtazen

Dans l’ensemble des traditions du Grand Véhicule (s. mahâyâna), les dix préceptes de bien (jap. jûzenkai) forment les multiples déclinaisons d’une vie éveillée.
Il s’agit d’une série de dix préceptes dont l’origine remonte aux premiers temps du bouddhisme. Elle fut utilisée par toutes les écoles bouddhistes, indépendamment des statuts monacal ou laïque. Ces préceptes sont évidemment présentés dans les grands codes disciplinaires (s. vinaya) mais également dans les plus importants textes du Grand Véhicule.
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Le moine japonais Jiun sonja (1718-1804), fondateur du mouvement de la discipline de la vraie loi (Shôbôritsu), (…) présente ces préceptes à la fois comme le cœur du bouddhisme et le fondement d’une vie éthique et sociale.
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En Orient, ces dix préceptes  de bien (jap. jûzenkai) portent également le nom des dix biens (jap. jûzen), des dix bons chemins (jap. jûzendô) et des dix bons chemins de l’acte (jap. jûzengôdô).

Trois concernent les actes corporels, quatre les actes vocaux, trois les actes mentaux. Il s’agit de :

1. Ne pas prendre la vie (jap. fusesshôkai)
2. Ne pas voler (jap. fuchôtôkai)
3. Ne pas commettre d’inconduite sexuelle (jap. fuja’inkai)
4. Ne pas tenir de propos mensongers (jap. fumogokai)
5. Ne pas tenir de propos trompeurs (jap. fukigokai)
6. Ne pas tenir de propos malveillants (jap. fuakukai)
7. Ne pas tenir de double langage (jap. furyôzetsukai)
8. Ne pas convoiter (jap. futon’yokukai)
9. Ne pas se mettre en colère (jap. fushin’ikai)
10. Ne pas se méprendre (jap. fujakenkai)

Les trois derniers préceptes visent les trois poisons de l’esprit, l’avidité, la haine et l’ignorance.

Lire l’article intégral sur Un Zen Occidental