Alors que les sommets mondiaux pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique se multiplient, que les pays font des efforts surhumains pour devenir de parfaits petits écolos, il semble finalement qu'après les blabla habituels vient l'heure des constats de ce qui est réellement fait!
Il se dégagent deux tendances:
1) Une tendance où on est bien dans les sommets! puisqu’il s’agit de records absolus pour les gaz à effet de serre.
2) Une tendance qui se dégage lentement mais sûrement: celle de faire payer les pollués plutôt que les pollueurs !
Ceux-ci rechignent et réclament des aides!!! (aide à polluer?) sous peine de licenciements massifs ou carrément menace de dépôt de bilan . Autrement dit qui dit aides gouvernementales dit contribuables, vous allez devoir mettre la main à la poche.
D’après le dernier bulletin annuel de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records en 2009.
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) une hausse de 0,42 % par rapport à 2008.
Au niveau de méthane (CH4), une hausse de 0,28 % par rapport à 2008.
Quant au protoxyde d’azote (N2O) une hausse de 0,19 % par rapport à l’année précédente.
En termes de conséquences sur le bilan énergétique de l’atmosphère terrestre, le forçage radiatif total induit par l’ensemble des gaz à effet de serre persistants a augmenté de 1 % entre 2008 et 2009 et de 27,5 % depuis 1990.
Il est à noter, que la crise économique qui a engendré en 2009 une baisse de 1,1 % des émissions de CO2 d’origine fossile (pétrole, gaz et charbon) n’a pas suffi à stopper la hausse des concentrations de CO2. On peut aussi noter, que la nouvelle hausse des concentrations de CH4 semble mettre fin à la stabilisation observée avant 2007.
Les rejets possibles de méthane à partir du pergélisol de l’hémisphère Nord et des zones humides sous l’effet du changement climatique sont extrêmement préoccupants et font l’objet de recherches et d’observations intensives.
Conclusion: On ne veut pas nous dire la vérité, les scientifiques qui y travaillent le savent, nous avons franchi le point de non retour, c'est à dire que si on arrêtait demain toute émission de gaz... cela ne changerait rien! La machine est lancée, et on ne peut plus l'arrêter, "alors autant continuer" est la devise cachée des industriels.
QUE FAIRE: Commencer à trouver des solutions de prévention pour les catastrophes à venir que l'on ne pourra arrêter.
Exemple: quitter certaines régions qui seront les premières atteintes, y compris les grandes villes, car lorsqu'il n'y a plus rien! On survit mieux à la campagne qu'à la ville.
Commencer à créer des réseaux locaux d'entraide.
Garder et développer les moyens de communications terrestres ne gaspillant pas d'énergie fossile tels que chevaux; ânes, bicyclettes, charrettes.
Garder tous les moyens d'éclairage et de chauffage n'utilisant pas l'électricité le gaz et le pétrole, tels que bougies, cuisinière à bois, feu dans l'âtre.
Inutile de faire des économies de billets de banques, mais le métal précieux sera toujours garant de la richesse.
Inutile de faire des provisions sauf de boites de conserve pour les citadins.
Même si vous ne suivez pas ses conseils, car il ne s'agit pas de se préparer à faire la guerre ou un siège mais d'avoir déjà des idées et de se "préparer" à vivre autrement.