Cette année, les publications des températures
de la planète, par les services américains du National Oceanic and Atmospheric
Administration (NOAA), se suivent et se ressemblent. Après les records des mois
de mars et d’avril, le mois de mai 2010 a été le mois de mai le plus chaud
jamais enregistré depuis le début des mesures en 1880.
Au niveau des terres, la température moyenne se situe, à un niveau record, avec
12,04 °C, soit 1,04 °C de plus que la moyenne du XXe siècle.
Ces enchaînements mensuels de record placent naturellement la période mars-mai
2010 à un niveau record depuis début des mesures en 1880. Pour cette période,
la température moyenne combinée des terres et des océans a été supérieure de
0,73 °C à la moyenne de cette période du XXe siècle.
Je ne pense pas que, malgré tous les efforts que chacun déploie, dans le
meilleur des scénari, l’on puisse inverser la tendance, nous avons
malheureusement dépassé le point de non retour depuis quelques années déjà.
Tout ce que nous pouvons faire, est de ralentir suffisamment le processus afin
de se préparer, s’organiser à vivre différemment.
Beaucoup de gens caressent l’espoir de voir le climat du midi méditerranéen
(c'est-à-dire 7 à 8°C de plus !) venir chatouiller les côtes Nordiques, ne vous
bercez pas d’illusions, avant cela, des nuées de moustiques, cancrelats et
bestioles de toutes sortes auront envahies nos plages !
Des virus tropicaux sont déjà en Allemagne tels que la tic de Turquie qui tue
en quelques jours les chevaux grâce à un virus qu’elle possède, les chevaux
Turques étant immunisés, elle a pu se développer allègrement avant d’envahir le
nord de l’Europe grace au réchauffement climatique.
A moins que le refroidissement des glaciers vienne interrompre la « dérive Nord
Atlantique » ex gulf stream, et comme El Nino dans l’hémisphère Sud qui
réchauffe le pacifique touchant les côtes péruviennes et Chiliennes, et donc
que la côte Normande et Bretonne se transforme en mer de Gdansk chariant des
Icebergs dés septembre!
A moins encore que le permafrost et le pergélisol, qui sont les sols et
sous-sols perpétuellement gelés de la zone arctique qui voient leur englacement
diminuer considérablement, soient libérés brusquement !
En effet La banquise arctique contient dans ses glaces d'énormes quantités de méthane
et de dyoxide de carbonne.
La fonte de la banquise arctique provoque également la modification de l'indice
de réflexivité de la Terre : elle absorbe plus de rayonnements lumineux, donc
plus de chaleur.
L'été dernier, entre le mois d'août et le mois d'octobre, l'englacement de
l'océan arctique a été de 40 % inférieur à la moyenne de son englacement
pendant les années 80. Les températures mesurées dans les terres pendant cette
période ont été de 2°C supérieures aux moyennes relevées ces 10 dernières années.
"Lorsque le pergélisol, riche en biomasse, commence à dégeler, l'activité
microbienne démarre" explique Gerhard Krinner, du laboratoire de
glaciologie et de géophysique de l'environnement. "Or ce métabolisme
développe de la chaleur qui, elle-même, accélère le réchauffement du sol et
ainsi la décomposition de la biomasse, et donc l'émission de dioxyde de carbone
ou de méthane", précise-t-il.
Le pergélisol stockerait près de quatre fois le carbone contenu dans l'ensemble
des réserves de pétrole, et pourrait être libéré en totalité en l'espace de 50
à 100 ans, ce qui inquiète fortement mais curieusement silencieusement, les
scientifiques spécialistes du climat.
Notre situation est à la réflexion, et je vous conseille de commencer à vous
préparer, je l’ai fait moi-même en quittant Paris, lors de catastrophes, il est
beaucoup plus facile de se débrouiller à la campagne que dans les mégapoles
concentrationnaires.