Chers amis du Monde d'Omkar, vous êtes probablement amateur, comme je le suis, d'histoires toutes remplies d'énigmes et de symboles. A ce titre, j'avais beaucoup aimé le livre Da Vinci Code. Avec Inferno, le dernier livre de l'auteur, le charme n'y est pas. Je viens de lire sur le Web une critique qui correspond assez bien à mes impressions. Alors je vous la livre ici.
Je viens de terminer la lecture d'Inferno, le dernier livre de l'auteur du Da Vinci Code, comme on dit. Alors si vous le voulez bien, voici mon avis sur ce bouquin.
Ca démarre tambour battant. Peut-être un peu trop d'ailleurs, car dès les premiers chapitres, on se demande si le livre a été écrit pour le lecteur, ou pour être adapté au cinéma. Mais bref, il y a du rythme et on ne s'ennuie pas. Du rythme ? Quoi que... L'action se passe en Italie, à Florence et à Venise. L'auteur, qui s'est découvert une passion pour l'architecture de la Renaissance, se livre donc à de nombreuses descriptions d'oeuvres d'art et de monuments, ce qui casse le rythme effréné par ailleurs. C'est un reproche que beaucoup font au livre. Personnellement ça ne m'a pas gêné. En outre, tout au long du bouquin, auteur se livre à un petit jeu de qui est qui ? que j'ai bien aimé. Voilà pour les bons côtés.
Mais malheureusement, il y a les insuffisances, et ce qui ne tient pas debout. En ce qui concerne les insuffisances, il y a une réflexion à deux balles sur les problèmes de surpopulation, et une vision extrêmement réductrice et superficielle de Dante Alighieri et de son oeuvre. Il y a aussi les répétitions dont le lecteur se passerait bien, cette vidéo que les personnages principaux visionnent les uns après les autres. Mais pour le lecteur, un seul visionnage suffirait, et la répétition devient vite agaçante.
Et puis il y a ce qui ne tient pas debout. Inferno est écrit par l'auteur du Da Vinci Code come on dit, et c'est tout le problème. Le personnage central de l'histoire est bien évidemment Robert Langdon, grand connaisseur de symboles et décrypteur d'énigmes devant l'Eternel, alors, il faut qu'il décrypte quelque chose, forcément...
Donc Zobrist, le méchant de service, qui est présenté comme un génie parmi les génies, laisse traîner quelques énigmes qui permettent de suivre sa trace.
Seulement voilà, les énigmes en question sont réduites à la portion congrue, simplissimes, naïves, totalement indignes de ce que l'on attendrait d'un génie, et surtout, elles n'ont aucune raison d'être. Rien ne justifie leur présence dans l'histoire. Zobrist n'a aucune raison de laisser ces traces. La seule justification de leur existence, c'est que Robert Langdon, parce qu'il est Robert Langdon, DOIT avoir quelque chose à décrypter, et là c'est vraiment mauvais. Très maladroit et artificiel. Au final cela donne une histoire mal charpentée, ce qui est un comble dans son contexte très architectural :-)
Nous sommes très loin, à mon avis, du charme du Da Vinci Code. Le filon s'épuise.
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