L'archéologue britannique Ken Dark affirme avoir retrouvé la maison d'enfance de Jésus à Nazareth, en Israël.
Il s'agirait d'une maison faite de pierres et de mortiers, taillée dans un flanc de colline calcaire. Même si l'archéologue émet lui-même une réserve - on n'est jamais trop prudent - "Il est toujours très difficile de relier des preuves archéologiques à des personnes spécifiques", selon lui de nombreux éléments concomitants indiqueraient que cette maison est la bonne.
Cette maison aurait été l'objet d'une vénération spéciale à l'époque byzantine, écrit-il. De grands efforts ont été faits pour inclure les vestiges de ce bâtiment. A la fois les tombes et la maison ont été décorées de mosaïques à l’époque byzantine, ce qui laisse penser qu’elles étaient d’une importance spéciale, et peut-être vénérées.
De plus, selon lui toujours, sa découverte cadre avec un texte écrit par l'abbé irlandais Saint Adamnan, le De Locis Sanctis (Des Lieux Saints). Ce texte narre les voyages en Terre Sainte du moine gaulois Arculf. Il y décrit la maison de Jésus comme étant entre deux tombes et sous une église, érigé en respect de ce lieu.
Le problème est malgré tout que cette découverte ne cadre pas avec les récits très précis de la voyageuse chrétienne Egérie, qui parcouru la Terre Sainte à la fin du 4ème siècle, Bible en main, la vieille bible Latine, antérieure à la Vulgate. Elle disait : "À Nazareth se trouve un jardin où vécut le Seigneur après son retour d'Égypte."
Pas de traces, donc de cette église qui aurait été érigé sur cette maison deux siècles après la mort de Jésus.
Bref, on aurait retrouvé là où jésus créchait. Mais est-ce bien important, quand dans le même temps, l'essence même de son message semble perdue de vue ?