Le docteur David Servan Schreiber qui honore le Monde d'Omkar de son amitié, vient de sortir un livre sur la rechute de son cancer. En voici un extrait émouvant:
"Depuis la rechute de mon cancer en juin 2010, j’ai subi trois opérations, une radiothérapie, deux protocoles de vaccins et un traitement antiangiogénique. La forme sous laquelle est revenue cette tumeur est beaucoup plus agressive que celle avec laquelle j’ai vécu pendant dix-huit ans. Il s’agit d’un glioblastome de stade IV, dont les pronostics sont parmi les plus mauvais de tous les cancers, avec une médiane de survie à quinze mois. Cela signifie que la moitié des personnes atteintes de cette tumeur vivent moins de quinze mois après le diagnostic, et l’autre moitié plus de quinze mois. En cas de rechute, les chances de survivre au delà de dix-huit lois sont quasi nulle.
J’ai décrit mon plan de bataille pour mettre toutes les chances de mon côté, en m’appuyant à la fois sur des médecins exceptionnels et sur les actions complémentaires du programme anticancer.
Peut-être ne fêterai-je pas mon cinquante et unième anniversaire. Mais je suis heureux d’avoir été porteur des valeurs auxquelles je reste extrêmement attaché."
Oui, David Servan Schreiber a été un remarquable porteur de ces valeurs. Par l'exemple. J'ai entendu, il y a quelques jours, l'interview d'un médecin sur France 2 qui considérait comme absolument remarquable, exceptionnel, que David ait su se remettre, il y a 19 ans d'un cancer très grave, puis vivre bien pendant autant d'années. Pour ce médecin, cette guérison était due, au moins en partie, à ces valeurs, ainsi qu'à la personnalité exceptionnelle de David.
Sans lui, des idées comme privilégier la prévention, se nourrir convenablement, pratiquer la méditation, éviter le stress, n'auraient jamais pu avancer autant dans notre société compliquée, qui aime à marcher sur la tête. Le stress, sans doute David ne s'en est-il pas protégé suffisamment, si occupé qu'il est à défendre ces valeurs pour le bien des autres.
Nous souhaitons de tout cœur que son ouvrage ne soit, une fois encore, qu'un simple au revoir.
Le site de David: guerir.org