Afin de ne pas vouloir affirmer des vérités, je vais plutôt essayer de ne pas mentir.
Nous avons une richesse qui n’a pas de prix. Nous ne pouvons pas la vendre et elle ne peut pas être achetée. Puisque nous la détenons en nous, nous sommes vraiment riches.
De quoi s’agit-il ?
Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons des ministères de la guerre et des ministères de la défense. Et si nous avions des ministères de la paix qui se focaliseraient plutôt sur l’éducation, la culture et le savoir vivre sans jugement et comparaison compétitive ?
Nous connaissons souvent mieux nos différences plutôt que nos similarités, pourtant chaque humain veut ressentir la paix, le plaisir et la joie.
Quand on recherche la paix on ne la trouve pas, car on l’a déjà. Alors comment découvrir quelque chose que l’on a déjà ?
Après avoir cherché aux sommets des montagnes sacrées et dans le fond des océans, nous avons trouvé quelque chose qui réside au fond de chaque être. C’est le souffle mystérieux qui nous maintient ici et maintenant dans cette réalité.
A chaque inspiration nous avons le choix d’être rempli de quelque chose.
Il s’agit de passer outre les concepts en ne donnant aucun égard aux mots, pour lire entre ces lignes afin de trouver cette vérité. D’une âme à une autre nous pouvons nous reconnaître en tant qu’êtres vivants, et savoir profiter de cette opportunité est un don sacré.
Pour trouver la paix du cœur il suffit de lâcher un peu de ce qui nous paraît parfois si important. L’immobilisation dans une simple posture de méditation est une solution simple et radicale. Méditer n’est pas fait pour régler des problèmes, mais pour découvrir l’infinité de la vie et du changement permanent.
Chaque être humain adore être joyeux et déteste être triste, n’est-ce pas ? Qui dirait qu’il adore être triste et déteste être joyeux ? Le système nerveux humain n’est pourtant pas conçu pour ne jamais avoir de douleur (sinon on deviendrait amorphe), mais la douleur physique n’est rien comparée à celle de l’esprit. Donc la solution du bonheur n’est pas de se donner de la peine à l’ouvrage (en travaillant dur), mais d’accepter les épreuves comme des solutions d’évolution. Il ne s’agit pas de s’infliger la souffrance pour expier des péchés, mais d’accepter la réalité de l’aspect bipolaire du monde et de faire ce choix subtil d’aller dans le non-jugement et l’acceptation de ce qui est sans se laisser happer par les illusions de chances extérieures.
Lorsque nous critiquons, jugeons et condamnons les méchants, sommes-nous sûr d’être justes et parfaits ? La focalisation sur l’aspect lumineux des choses est donc plus favorable à la vie.
Le fait de critiquer quelque chose ne fait que renforcer la pouvoir de cette chose qui résonne en moi. En décidant de m’occuper de ce qui est beau et agréable, je favorise la venue d’un souffle frais et de la lumière éclatante.
L’habitude de critiquer et juger est difficile à enlever, parce qu’il y a une notion de pouvoir, de puissance et de possibilités de jouissances qui se trouvent là derrière. Mais ce sont bien des illusions.
Le mal est de toute façon au service du bien, donc il n’y a pas de problème à régler si ce n’est de choisir dans laquelle de ces deux directions nous voulons aller. En tant qu’êtres humains nous avons le libre arbitre par la réflexion et c’est cela qui dit que nous avons notre destin en main. Même si nous ne pouvons pas complétement contrôler notre destinée, nous pouvons faire des choix. Pour trouver le bonheur il suffit de choisir ce qui est beau et plaisant en se détournant de ces soi-disant choses importantes qui ne font qu’abaisser le taux vibratoire.
On ne règle rien en faisant une campagne contre quelque chose, car la loi d’attraction donne ainsi encore plus de crédit à cette chose par le fait qu’on s’en occupe.
Il est difficile de s’occuper de la paix, car elle est difficile à comprendre et à saisir.
En la laissant être en son centre, le méditant la reçois sans effort.
Lorsque les cinq sens sont retournés à l’intérieur, l’expérience se révèle comme étant là depuis l’éternité. Il s’agit de la plénitude qui fait que l’on est prêt à tout lâcher. Le simple fait de vouloir une possession matérielle inverse le processus. La non possession des choses ne veut pas dire qu’on ne peut pas en profiter. C’est là qu’est la subtilité et le secret de la prospérité.
(Réf. Prem Rawat)