Le temps de la vie
Comparée à l’existence de l’univers, notre civilisation est un peu comme un flash, tellement rapide que l’esprit conscient n’a pas le temps de capter.
Avons-nous vraiment de l’importance, nous qui croyons être les seules espèces vivantes de l’univers ?
Sauver la planète ne sert à rien, ni l’humanité d’ailleurs car la fin de toute matière est programmée quoi qu’il arrive et nous serons tous recyclés tôt ou tard. Cela ne veut pas dire qu’il faut se comporter comme des ignorants et se laisser aller à la déchéance, mais il ne sert à rien de trop vouloir un monde parfait.
Profiter maintenant et le mieux possible est donc la meilleure chose à faire pour l’instant !
Cela n’empêche pas de sauver une mouche de la noyade pour celui qui se sent dans une vocation, mais le fait de croire qu’on sera mieux si on le fait et moins bien si on ne le fait pas, c’est une illusion puisque la durée de la vie de notre planète est limitée.
Les dernières espèces vivantes sur terre seront les scorpions paraît-il.
Longue vie aux scorpions !
L’espèce humaine est limitée sur cette planète dont la durée est aussi limitée. Peut-être que l’humanité ira sur Mars et ensuite ailleurs. Peut-être d’ailleurs que nous venons d’ailleurs justement, qui sait ?
Tout ceci me fait dire que notre univers tel qu’il se présente n’est qu’une réalité parmi d’autres. Cette réalité matérielle que nous partageons est temporaire, et il existe en chacun une part immortelle qui est immatérielle et qui peut se révéler dans d’autres réalités.
L’âme quittera le corps un jour et il n’est pas certain qu’elle doive se réincarner dans cet univers.
La vie sur terre peut être aussi vue comme une gestation avant la vraie naissance (la mort physique).
Le fait de croire qu’il n’y a qu’une incarnation comme dans le christianisme ou plusieurs comme dans les autres religions orientales, est une façon d’appartenir à un groupe de croyance.
Pourquoi notre âme devrait-elle obéir à des croyances populaires ?
Ne pourrions-nous pas choisir notre prochaine vie ? Peut-être que le karma sert à quelque chose dans ce cas.
La vie est la plus précieuse chose que nous possédons, mais nous nous proclamons propriétaire d’un corps et d’une terre. Cette vision est erronée puisque c’est une situation temporaire. Nous sommes des locataires d’un corps sur la terre et nous sommes propriétaire de la flamme qui illumine cet espace qui s’offre à nous. Notre faculté d’observer nous amène à devenir dépendant du jugement, alors qu’elle devrait nous permettre de vivre tout simplement. Nous avons le désir de posséder les choses et ce sont ces choses qui nous possèdent.
En décidant de ne posséder véritablement que la vie, on s’aperçoit qu’on est la vie.