“La méditation zen bénéfique pour le coeur”, voilà un titre qui me plaît bien, mais quand je lis l’article qu’il introduit :
Dans une étude publiée dans la revue Evidence-based Complementary and Alternative Medicine, vingt sujets des deux sexes âgés en moyenne de 26 ans et s’adonnant à la méditation bouddhique zen depuis environ sept ans ont été comparés à vingt témoins invités à rester au repos les yeux clos dans une salle isolée. En méditation zen et dans l’heure qui suit la séance, on constate chez les premiers une modification significative des indices dérivés de l’onde de pression artérielle mesurée par microcapteurs piézoélectriques. Ces variations montrent une meilleure contractilité cardiaque que celles observés avec une simple relaxation.
… je me dis, je ne pensais pas à « ce coeur là ».
Je voyais plutôt la méditation comme bénéfique pour développer son coeur, symbole de son amour, sa compassion.
« En méditation, laisser passer les pensées ne suffit pas sinon ce n’est qu’un état vide et stérile. La méditation doit être transpercée par un élan intérieur qui bouleverse d’instant en instant tout l’être. Cet élan, que les bouddhistes appellent l’esprit d’éveil, n’est pas une condition mentale, il s’agit d’une impulsion qui est véritablement incarnée, que l’on ressent dans chacun de ses muscles, de ses ligaments. » Eric Rommeluère.
Une impulsion qui s’incarne peut être dans notre façon de voir la vie, en nous, en l’autre, comme un élément non séparé et non différent, une façon d’aller dans le monde, le coeur ouvert et bienveillant.
« Considérez chaque être que vous voyez avec un coeur ouvert et bienveillant » Shantideva