« La pratique de la conscience en éveil ne se réduit pas à la méditation assise ou à la méditation en action. Il s’agit d’une pratique incomparable pour apprendre à se conduire en être humain inspiré. C’est ce que signifie être un artiste »
Chögyam Trungpa
Ce lent processus d’éveil n’est pas indolence mais souple tonicité. En même temps, si la lenteur permet une meilleure conscientisation, elle n’est pas synonyme non plus d’éveil en soi. Il ne faut pas confondre empathie et apathie, laisser faire et lâcher prise. On peut vite être pris au leurre du geste qui devient nonchalant pour paraître zen alors qu’une vie éveillée se manifeste entre autre, simplement, dans le fait de ne pas avoir de geste inconsidéré, cette douceur, c’est d’être tout simplement capable de voir la beauté de l’instant présent.
« On doit être honnête, vrai et avoir les pieds bien ancrés au sol; il faut aussi vraiment apprécier les choses telles qu’elles sont. Elles sont déjà si belles, si merveilleuses, mais pour y être sensible, il faut du temps, de la discipline. »
Chögyam Trungpa
Lung Ta Zen http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/