Vous devez recevoir tous les deux ans, si vous avez la cinquantaine, un papier vous encourageant à faire un dépistage du cancer du sein ou du côlon, les deux mon capitaine, si vous êtes une femme. Bien sûr tout cela est gratuit, entre guillemets, car à l'arrivée c'est toujours nous qui payons à travers les impôts directs et indirects.
En me promenant en ville, j'ai vu de grandes affiches qui disaient que faire une deuxième mammographie permettait de bénéficier d'un deuxième diagnostic, pour être plus sûre. Ce dont je suis certaine en tout cas, c'est que la caisse des radiologues va se remplir un peu plus sûrement. Par contre, le corps des femmes engrangeras lui aussi un surcroît de rayons X fortement cancérigènes.
Vous savez que je n'avance jamais rien qui ne soit solidement étayé. Voici un petit résume de ce qu'en dit le Dr Samuel S.Epstein, président de la Coalition de prévention du cancer, professeur émérite de médecine de l'environnement et du travail, rattaché à l'école de santé publique de l'université de l'Illinois à Chicago:
La mammographie de dépistage comporte des risques cumulatifs de cancer du sein chez les femmes en préménopause et expose la patiente à des rayonnements près de 1000 fois supérieurs à ceux d'une radiographie thoracique. Hors le sein est très sensible à la radiation.
Qui plus est, la forte compression du sein peut entraîner une dissémination des cellules malignes s'il y en a.
D'autre part le très sérieux British medical journal, a fait paraître le 09 juillet 2009 les résultats d'une étude portant sur le Royame Uni, le Canada et la Norvège. Il en ressort que 1 cancer du sein sur 3, détecté dans les pays où il existe un dépistage organisé est un cancer qui n'aurait entraîné ni symptômes, ni décès. C'est cela un surdiagnostic. Si je le traduit autrement, une femme sur trois a subi une intervention chirugicale voir une ablation du sein pour rien, une chimiothérapie pour rien et un traitement au Tamoxifene pour rien. Par contre les dépenses sont énormes et les gains aussi pour ceux qui empochent joyeusement cet argent de la peur.
A propos du Tamoxifene je viens de recevoir une info de taille, publiée dans le Daily Mail Online du 26 août 2009. Une étude réalisée sur un millier de patientes atteintes d'un cancer du sein révèle que la prise de ce médicament anti-oestrogène réduit certes le risque de cancer du sein le plus courant mais augmente le risque d'apparition d'un type plus rare de cancer. Il s'agit de tumeurs ER négatives dont le risque augmenterait de 440%! Le Dr Li, du Fred Hutchinson Cancer Research Center of Seattle aux USA trouve cela très préoccupant, "vu le mauvais pronostic des tumeurs ER-negatives, qui sont en outre plus difficiles à traiter".
Il faut donc cesser de s'effrayer et faire preuve de discernement : quoi que l'on nous dise il existe des traitements alternatifs efficaces, partout dans le monde. Grâce à Internet les réseaux de soutien et d'information permettent de communiquer et de partager ces expériences. Les gouvernements ont installé la médecine de la peur pour mieux nous dominer. Quelle chance d'avoir une si belle Sécurité Sociale qui nous paye nos soins: pas besoin de réfléchir, pas besoin de s'inquiéter, pas besoin de grandir, pas besoin de faire d'efforts, c'est gratuit, maman Sécu est là pour tout arranger.