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Qu'est-ce que le Dzogchen ?

Blog de : cbesnou

Chögyal Namkhai Norbu parlant avec moi au séminaire de Paris le 24 septembre 2011Chögyal Namkhai Norbu parlant avec moi au séminaire de Paris le 24 septembre 2011Il n’est pas question ici de rentrer dans les détails du Dzogchen, mais simplement d’avoir pour le profane et le passant un vague aperçu, une brève idée de l’état de ce que veut dire ce mot Dzogchen.
Dzogchen :  (dzog), signifie  « la perfection »,  (chen) signifie « total », La perfection totale, et ceci « est » la réelle condition de chaque individu. Dans le Dzogchen, il n’y a pas d’objet à connaître ni à reconnaître, il n’y a pas à « croire » en quelque chose dont on nous a dit qu’elle existait… au dela .

Au lieu de cela, il s’agit d’éprouver, de faire l’expérience d’un état, de l’état qui existe au-delà de l’esprit, l’état de contemplation.

EXPÉRIMENTER:

La notion d’expérimentation est à la base de la spiritualité, nous existons, nous « vivons » actuellement dans un « bardo », un « état » comme aucun autre, le « mouvement » en est la pièce maitresse et en fait, correspond également à la « raison » de notre existence ici bas.

Ce monde est conçu selon des lois en mouvements « vibratoires et ondulatoires ». Tout ce qui « existe » en est la manifestation. La composition même de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure comme de la plus infime particule et comme aussi notre monde, les mouvements des planètes autour de leur soleil comme les mouvements des électrons autour de leur noyau, notre galaxie et univers en sont les représentants indéniables.

Le mouvement est partout et nous nous devons de « bouger », c’est cela que nous sommes venu faire, bouger, mais pas dans tous les sens sans savoir ce que nous cherchons, « se bouger » veut bien dire ce que cela signifie, bouger c’est expérimenter, et expérimenter c’est apprendre, et apprendre, c’est progresser! A ne plus faire les mêmes erreurs par exemple.

La méthode pour acquérir la connaissance de Dzogchen et pour découvrir notre véritable condition, c’est ce que l’on entend par  « l’enseignement Dzogchen ». Ce n’est pas une théorie inventée par quelqu’un ou une conclusion par déduction à travers une analyse intellectuelle ou une philosophie. Au contraire, c’est l’expérience, la connaissance, et la compréhension d’Êtres éveillés spirituellement, qui ont reçu la lumière.
Dans l’enseignement Dzogchen, notre vraie nature est aussi appelé l’état de rigpa ou « l’état primordial ». Être dans cet état primordial consiste en la compréhension et en la découverte de la « vraie connaissance ». Le point essentiel est d’être vraiment dans cet état et en faire l’expérience.

A RETENIR :

1)     Dzogchen est l’approche, au sein du bouddhisme, fondée sur la reconnaissance de notre nature éveillée et il est l’enseignement le plus complet et le plus intégrale qui soit du bouddhisme, ainsi tous les autres enseignements bouddhistes sont contenus en son sein.

2)     Du point de vue du Dzogchen, nous sommes également chacun, déjà complet. Il n’y a rien que nous ayons besoin d’obtenir ou de « larguer » en vue de réaliser l’illumination. Nous avons seulement besoin de reconnaître simplement et de permettre à nous-mêmes d’être ce que nous sommes déjà. C’est la voie de l’auto-libération immédiate.

Il n’y a pas de Dzogchen sans Guruyoga, c’est pour cette raison que je les ai associés dans le titre.  

Chögyal Namkhai Norbu souriant des commentaires que j'ai faits à l'un de ses livresChögyal Namkhai Norbu souriant des commentaires que j'ai faits à l'un de ses livres

GURUYOGA

Le grand maître Chogyal Namkhai Norbu, répète toujours que Guruyoga est la pratique principale des enseignements du Dzogchen et que nous devons essayer de nous trouver dans l’état de Guruyoga à chaque instant de nos vies.
Guruyoga est un mot sanskrit, l’étymologie du terme tibétain, « lamai Naljor », nous donne une compréhension plus précise de la signification de Guruyoga. {Lamai) signigie « l’enseignant », « Naljor » implique d »avoir » {Jor) la conscience de «notre condition réelle telle qu’elle est» {nal ). Ainsi Guruyoga signifie « être dans le même état de conscience que l’enseignant« .
Le Maître agit comme le miroir de notre « nature parfaite en elle-même » au travers de la pratique de Guruyoga. Cela est possible parce que notre nature est parfaite comme la sienne. Grâce à son miroir, on peut voir et reconnaître la perfection comme quelque chose d’interne, quelque chose de « partie de nous » plutôt qu’une quelconque condition extérieure qui doit être atteinte par l’effort. L’état pur du Maitre  est notre propre état, le « kunjed gyalpo », la « source suprême », et quand nous sommes dans l’état de Guruyoga, nous reconnaissons vraiment que nous sommes dans le même état que le Maître.

Chögyal Namkhai Norbu me donnant les references d'un nouveau livreChögyal Namkhai Norbu me donnant les references d'un nouveau livre

Claude Besnou Naturopathe