L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) à publié les résultats d’une étude portant sur la qualité de l’air intérieur des écoles primaires.
Les niveaux des principaux polluants atmosphériques sont même supérieurs à ceux fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail).
En 2009 déjà, une étude de l’ASEF (Association Santé Environnement France) avait révélé la mauvaise qualité de l’air intérieur des crèches.
Et la situation ne s’améliore pas, loin s’en faut ! Mais personne ne bouge, il en va pourtant de la santé de nos enfants.
Les principaux polluants atmosphériques proviennent :
- les particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètre (PM2.5),
- le dioxyde d’azote (NO2) provient essentiellement de la combustion automobile.
- 3 aldéhydes qui ont de nombreuses sources : produits de combustion (cigarette, bougie, cuisinière à gaz etc
- Formaldéhyde
- Acétaldéhyde
- Acroléine
- Les particules fines
- le dioxyde d’azote
- Polluants intérieurs
- de construction (parquets stratifiés, colles de moquettes)
- décoration (papiers peints etc.)
- d’entretien (détergents, lingettes etc.),
- de traitement (insecticides etc.)
Que faire : 3 mesures à prendre d’urgence
1) Aérer le plus possible
2) Créer des aérations positives (avec aspiration et expiration électriques ou mieux à énergie solaire) dans chaque classe. Mieux vaut un air frais et sain qu’un air confiné.
3) Remplacer le mobilier style confo et Ikéa par des bois pleins sans produits agglomérés et sans colles.