Corinne pose cette question : Pourquoi du thé japonais ? Et pas du thé tout court ? D'autant que le Japon ne produit que du thé vert ! Il n'y a pas de thé noir au Japon.
Réponse
Pourquoi du thé provenant du Japon ? Privilégier les thés d'origine japonaise parce qu’ils sont plus riches en composés anticancéreux EGCG.
Je m’explique :
D’abord pour comprendre ce qu’est l’EGCG, il faut comprendre la différence entre le thé vert et le thé noir.
Qu'ils soient verts ou noirs, tous les thés proviennent des feuilles du théier, nommé Cameliia sinensis. La différence entre les deux vient seulement de la procédure utilisée pour traiter les feuilles après la cueillette.
Au départ, il n’y avait que du thé vert, mais quand les galions ont commencé d’envoyer ce thé « vert » vers l’Europe et les Amériques, il est arrivé noir ! Parce qu’il a eu le temps de « fermenter », c’est la raison pour laquelle longtemps le thé noir à été préféré en occident et le thé vert en Orient, question d’habitude, mais maintenant les transports et les traitements modernes nous apportent du thé vert chez nous, et grand bien nous en fasse !
Pour le thé vert, les feuilles sont séchées rapidement et cela évite leur fermentation alors que les feuilles destinées à la fabrication du thé noir sont soumises à des procédés qui favorisent cette fermentation : il y a alors formation de pigments oxydés qui donnent au thé noir sa couleur sombre.
La transformation des feuilles de thé vert en thé noir a des conséquences malheureusement importantes pour le potentiel anticancéreux du thé. En effet, les feuilles de thé représentent une source extrêmement riche de molécules anticancéreuses appelées « catéchines », qui peuvent constituer jusqu'au tiers du poids des feuilles. Lors de la fabrication des thés verts, ces molécules demeurent intactes et elles conservent leurs propriétés anticancéreuses. Par contre, lors du processus de fermentation nécessaire à la fabrication des thés noirs, ces molécules sont malheureusement dégradées et perdent toutes leurs propriétés anticancéreuses. C'est pour cette raison que la consommation régulière de thé vert entraîne des bénéfices supérieurs à celle du thé noir en matière de prévention du cancer.
De plus, parmi toutes les catéchines du thé vert, l'une joue un rôle primordial dans l'action anticancéreuse, avec un nom barbare : « l’épigallocatéchine-3-gallate », plus communément nommée EGCG. Cette molécule est non seulement la catéchine la plus abondante du thé vert, mais également celle qui possède la plus forte activité anticancéreuse. En laboratoire, l'EGCG perturbe la croissance d'un très grand nombre de cellules cancéreuses et bloque également la capacité des tumeurs à provoquer « l'angiogenèse », (c'est-à-dire la formation d'un nouveau réseau de vaisseaux sanguins essentiel à leur croissance).
Cet effet est extrêmement important car l'angiogenèse joue un rôle crucial dans la progression des tumeurs à un stade mature, un stade dangereux pour la santé.
En buvant quotidiennement du thé vert, apportez donc à votre corps des doses d'EGCG suffisantes pour bloquer la progression de micro tumeurs en cancers virulents ! D'ailleurs, de nombreuses études scientifiques suggèrent que la consommation régulière de thé vert joue un rôle important dans la réduction du risque de développer plusieurs cancers, notamment ceux de la prostate, de la vessie, de l'estomac ainsi que du sein.
Conclusion : Boire quotidiennement du thé vert représente donc un moyen simple et efficace d'utiliser des molécules anticancéreuses d'origine naturelle pour prévenir le cancer.
PS : Après la catastrophe de Fukushima, il me semble judicieux d’attendre quelque temps avant de consommer les thés Japonais, disons 150.000 ans au moins.
Voici les dernières nouvelles à ce sujet :
L’empoisonnement du Japon
Quoi qu’il en soit, cette pollution va perdurer sur le long terme, il faut bien comprendre que les particules qui tombent sur le sol resteront radioactives durant des dizaines de milliers d’années selon les éléments. A chaque fois, elles s’ajoutent aux précédentes ? elles ne disparaissent pas ? et petit à petit empoisonnent le Japon, par l’intermédiaire de la chaîne alimentaire. C’est un empoisonnement inodore, incolore, invisible. Un crime parfait. Mais à qui profite le crime ?
En fait, il faudrait alerter la population japonaise des dangers de la contamination interne, donner des conseils quotidiens de radioprotection. La Criirad l’a déjà dénoncé : ce n’est pas fait correctement. Pourquoi ? Pour ne pas décrédibiliser l’énergie nucléaire. Si les tenants de cette énergie avouaient la sortie des coriums de Fukushima dans la nature, s’ils expliquaient les dangers de cette matière incontrôlable, la population demanderait immédiatement la sortie du nucléaire.
Pour ne pas décevoir les investisseurs et les actionnaires, il leur faut donc cacher la vérité à la population. Ainsi les mots « corium » et « plutonium » resteront des mots tabous (Ils sont déjà proscrits de plusieurs forums scientifiques). Si vous lisez à l’avenir un article ou si vous voyez un reportage sur la catastrophe de Fukushima qui n’emploie pas ces mots, sachez que vous perdez votre temps. Un véritable journaliste d’investigation ne pourra plus ne pas s’intéresser à la cause de cette pollution permanente et à ses produits mortels. Tous ceux qui n’en parleront pas feront de la désinformation.