Le soufi Abubakr Wasseti visite un asile d'aliénés. Il y rencontre un jeune homme chargé de fers, de lourdes chaînes aux chevilles, qui chante, rit et fait des pas de danse.
- Comment peux-tu te réjouir ainsi ? demande le soufi.
- Ô maître ignorant ! s'esclaffe le fou. Les chaînes sont à mes pieds, non dans mon cœur.
Extrait du texte persan Taskerat-ul-Owliya (La Vie des grands hommes de Dieu)
Pour le sage, l'éveillé, ni les chaînes ni la folie ne sont celles du commun des mortels.
Soumis par bonga le 3 mars, 2013 - 17:19