Dans nos pays hyper développés, enfin... dits hyper développés, le cancer de la prostate est de plus en plus diagnostiqué et de plus en plus jeune. Un cancer de la prostate avant 40 ans n'est plus une chose rarissime.
Comme pour la plupart des cancers, le surpoids et le manque d'activité physique sont des facteurs augmentant les risques. L'alimentation aussi, malbouffe en tête. Voici entre autres ce qu'il faut éviter :
- trop de viandes rouges et charcuteries (plusieurs fois par semaine) ;
- trop de produits laitiers de vache : beurre, yaourts, fromages, crèmes, verre ou bol de lait conservés à Ultra Haute Température (UHT) et contenant des facteurs de croissance destinés naturellement à l'animal issu de la vache bien plus qu'aux humains que nous sommes. Autrefois, nos parents et grands-parents faisaient bouillir le lait. Ils savaient qu'ils le stérilisaient, mais ils ne savaient pas qu'ils détruisaient pratiquement tous les facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés. Aujourd'hui, l'industrie laitière s'est simplifié la vie en optant pour la stérilisation à Ultra Haute Température. Les facteurs de croissance n'ont pas le temps d'être neutralisés, ils sont présents dans ce que nous consommons et personne aujourd'hui n'est capable de nous dire quelle est la concentration que nous consommons dans tel ou tel produit laitier, des plus liquides aux plus solides.
- trop de boissons sucrées avec ou sans faux sucres qui leurrent notre pancréas et le font trop travailler ou pour rien.
- trop de cuissons des aliments, longues et à haute température, qui transforment les sucres complexes en sucres plus simples qui se stockeront en gras cancérigène ; qui cuisent trop les graisses animales comme végétales et les transforment en produits directement ou indirectement cancérigènes (benzopyrènes, nitrosamines).
- l'excès d'alcool, vin en trop grande quantité, vins cuits en apéritif et alcools forts, whisky, Ricard, gin, vodka… Il faut en rester à un verre de bon vin à chaque repas. Quant aux alcools forts, 1 par mois soit 12 par an, c'est largement suffisant
A prendre en compte également : le dopage. Car aujourd'hui il n'est plus réservé aux sportifs de haut niveau. La consommation de ces produits qui circulent dans les milieux des salles de musculation, body building ou similaires, sont des facteurs aggravants fortement les risques de cancer de la prostate.
Les recommandations que vous venez de lire ont été extraites d'une lettre d'information du Professeur Joyeux, cancérologue,