Une étude réalisée par le Département d’épidémiologie et de santé publique du Collège universitaire de Londres, a mis en corrélation régime alimentaire et tendances dépressives.
Cette étude a suivi près de 3.500 personnes âgées de 35 à 55 ans pendant dix ans. Ces personnes étaient réparties en deux types, a et b. Le type a, avait une alimentation riche en légumes, fruits et poissons, et le type b, avait une alimentation riche en produits frits et transformés, de produits laitiers riches en graisse et de desserts sucrés.
Les résultats de l'étude montre qu’une alimentation riche en graisse et en sucre augmentait de 58 % les symptômes dépressifs par rapport à une alimentation intermédiaire. Au contraire, les personnes ayant une alimentation riche en fruits, légumes et poisson avaient moins de symptômes dépressifs que la moyenne (26 %).
En ce qui concerne l'agressivité, c'est l’École de santé publique de Harvard, qui a interrogé près de 1.900 adolescents âgés de 14 à 18 ans dans la région de Boston afin de mettre en perspectives leurs habitudes de consommation de soda et divers comportements, par exemple apporter une arme à l’école, être violent envers ses pairs, des membres de sa famille, sa petite amie (ou son petit ami).
Les résultats de l'étude indiquent que parmi ceux qui consommaient une canette de soda sucré par semaine, 23 % apportaient une arme à l’école, 15 % avaient été violents envers leur partenaire au cours de l’année qui avait précédé l’enquête et 35 % l’avaient été envers leurs pairs durant la même période. Chez ceux qui consommaient 14 canettes par semaine, 43 % apportaient un couteau ou un revolver à l’école, 27 % avaient été violents envers un partenaire et 58 % envers des pairs.
Cependant dans ce dernier cas, on peut aussi objecter qu'on est en face d'un problème de la poule et de l'œuf. C'est peut-être parce qu'ils sont violents que les gens s'inscrivent dans un contexte culturel particulier qui les incite à consommer des sodas ?