Persuadé que ni l'arbre généalogique d'un voyant ni la liste de ses maîtres ne sauraient être des conditions suffisantes pour valider son savoir faire et ses compétences, permettez-moi de me présenter simplement en familier des tarots depuis la fin des années 1980, également très passionné par leur histoire - ce qui n'est pas non plus une garantie en voyance mais a le mérite d'éviter certains écueils mythique !
Si les tarots sont mon support de voyance priviligié et principal (avec parfois des cartes à enseignes latines), j'ai aussi étudié et utilisé le Yi-Jing et la géomancie ; ma pratique de la voyance s'inscrit dans ce que Jean Servier nommait très justement le rapport à l'invisible, et dans ce rapport je ne saurait envisager de temps ou de réalité autrement que présente, la voyance permettant d'y apporter de la lumière, de déchiffrer les illusions qu'on appelle le futur et de décrypter la fiction qu'on appelle le passé.
Ma fascination pour le tarot et son histoire m'a amené à créer un tarot (ou pour être précis une série de triomphes) inspiré par celui de Jacques Viéville, en tâchant de m'approcher au maximum du travail authentique de la tradition des maîtres cartiers.
La voyance - comme la musique - n'est pas une question d'instruments, si les techniques décrites dans des manuels et les supports permettent parfois de canaliser des sensations et de déclencher la vision, c'est bien l'acceptation de ce Voir et l'engagement pratique, honnête et sensible qui permet la voyance.