Fils d'une mère française catholique et d'un père d'origine vietnamienne bouddhiste, Robert Lé Dinh, dit Tang est le chef spirituel du groupe Tang. Ses activités ont commencé dans le Lot-et-Garonne, alors qu'il donnait un enseignement quotidien à une vingtaine d epersonne. Depuis le groupe s'est considérablement agrandi et en 2005, s'est déplacé dans l'Ariège. En 1982 Robert le Dinh a dit une révélation du Christ.
C'est cependant pour un tout autre type de révélation qu'il est devant la justice aujourd'hui. En effet selon d'anciens membres du groupe, qui ont déposé une plainte en 2007, l'accusé dirige une secte et il aurait imposé aux femmes des rapports sexuels qu'elles acceptaient par peur de ce qu'il appelait la "loi du retour" : des malheurs pour elles ou leurs proches. Son ascendant était tel qu'il constituait les couples, rapportent des témoins.
"On ne s'appartenait plus", raconte une des plaignantes. "On n'avait plus de libre arbitre, plus de pensée individuelle. Il allait jusqu'à choisir les prénoms de nos enfants".
Robert Lé Dinh, déjà condamné à deux ans et demi de prison en 1984 notamment pour extorsion de fonds, est aussi accusé d'avoir fait financer son train de vie par les membres du groupe. Il est question d'environ 150 000 euros qui auraient été versés sur son compte en 2005 et 2005.
Robert Lé Dinh n'a pas que des accusateurs. Il bénéficie aussi d'un comité de soutien.
Verdict attendu le 18 septembre