En ce moment (24 et 25 mai), se déroule le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, le pèlerinages des communautés gitanes et tsiganes.
Ce pèlerinage attire de très nombreux touristes chaque année. Pourtant ceux-ci ont failli en être privés cette fois, car l'Union française des associations tsiganes (Ufat) avait menacé de bloquer les accès routiers aux Saintes-Maries, en protestation à l'interdiction d'organiser des festivités en marge de l'événement.
En cause: une soirée de festivités avec danse flamenco prévue dans une boite de nuit de la commune. Finalement, Robert Chassain, le maire des Saintes-Maries-de-la-Mer s'il n'a pas autorisé ces festivités, ne les a pas interdites non plus.
Ce n'est pas le première fois qu'il y a des tensions autour du pèlerinages entre la mairie et les communautés gitanes. Déjà enfévrier 2008, le maire avait publié un arrêté interdisant les activités de voyance pratiquées par les "diseuses de bonne aventure".
Au-delà du folklore, pour le maire, les retombées du pèlerinage sont devenues négatives et il en estime le coût à 100 000 euros.
Estimation que les communautés gitanes et tsiganes contestent: "Le maire parle de coûts mais à combien évalue-t-il les retombées économiques du pèlerinage ?" rétorque Alain Fourest, président de l'association "Rencontres Tsiganes en Provence-Alpes-Côte d'Azur", qui par ailleurs dénonce "des conditions d'accueil scandaleuses".