C'est ce qu'a affirmé Maître Isabelle Robard, spécialiste du droit de la santé. Interrogée dans le cadre du congrès national de l’Alliance pour la santé, qui s’est tenu à Montreuil (93) à la mi-octobre 2010, elle a expliqué que selon elle, le recours aux médecines non conventionnelles (MNC, dites douces, traditionnelles, complémentaires ou alternatives) sera facilité, "non pas pour satisfaire la liberté thérapeutique des patients, mais par nécessité économique".
"Il faudra bien qu’on arrive un jour à mettre sur la table toutes les offres possibles pour voir ce qui est le mieux pour chaque individu", a-t-elle ajouté." Il y a un décalage entre les textes qui affirment la liberté de prescription et la réalité : hors des sentiers battus, les médecins subissent plaintes et poursuites, même s’ils ont l’accord éclairé de leurs patients, même s’ils ont des résultats ! "