Une étude publiée dans le magazine Journal of Attention Disorders établit un lien chez les adolescents, entre le trouble déficitaire de l'attention et l'hyperactivité (TDAH) et l'alimentation "à l'occidentale".
Une alimentation à l'occidentale est ici définie comme tendant vers les aliments prêts à emporter, les aliments transformés frits et raffinés, faits de viandes rouges, de charcuteries, de produits laitiers gras, et les confiseries. Une alimentation qui est riche en graisses en général et en graisses saturées en particulier, en sucre raffiné et en sel. Ce type d'alimentation doublerait le risque d'un diagnostic TDAH chez l'adolescent de 14 ans.
Selon les chercheurs, ce type d'alimentation ne fournirait pas suffisamment d'Omega-3 et de micronutriments essentiels au fonctionnement du cerveau, notamment pour l'attention et la concentration.
Réciproquement, il se pourrait également que l'impulsivité, qui est une caractéristique du TDAH, conduise à de mauvais choix alimentaires tels que les collations rapides en cas de faim.
Une alimentation saine est définie par l'étude comme étant riche en fruits et légumes frais, en grains entiers et poisson, c'est-à-dire riche en oméga-3, en folates et en fibres.
Cette étude est basée sur des données concernant 1800 adolescents dont 115 étaient diagnostiqués comme souffrant de TDAH. L'étude complète, payante, est accessible au format PDF à partir de ce lien.